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La Cité Mystique de Dieu, par Marie de Jésus d’Agréda
23 juillet 2016

CHAPITRE 13. Mort de Saint Joseph. - Jésus prépare sa Sainte mère à son rôle de « mère de l’église nouvelle"

 

 

Jésus avait 18 ans quand Marie en eut 33 accomplis, cet âge est appelé « parfait » car il marque la fin de la jeunesse et c’est celui où le corps humain a atteint le summum de sa perfection. C’est avec l’aspect de cet âge que Dieu créa Adam et Eve et c’est à 33 ans que Jésus choisit de mourir sur la croix. Voici Marie à 33 ans. Je cite :

« Son corps virginal se trouva dans sa perfection physique si beau et si bien proportionné, qu’il faisait l’admiration, non seulement des humains, mais aussi des Esprits Angéliques.

Ce corps sacré avait atteint sa juste grandeur, le plus harmonieux développement, de sorte qu’il réalisait l’idéal de la perfection… C’est pourquoi l’auguste Marie ressembla dès lors merveilleusement à son Fils, tel qu’il apparut au même âge, car ils avaient les mêmes traits et le même teint. »[1]

« La très pure Marie fut, pendant tout le reste de sa vie – elle mourut à 70 ans- protégée contre tout vieillissement ou altération de son corps admirable… »[2]

Donc, pendant les 37 ans qu’il lui restait à vivre, la Mère de Jésus garda miraculeusement l’aspect qu’elle avait à 33 ans, de façon à prolonger ainsi la ressemblance avec son Fils crucifié.

Jésus et sa Mère ne mangeaient point de viande, mais du poisson, des fruits et quelques légumes, mais Joseph en consommait à cause de son travail de plus en plus pénible étant donné  sa santé déclinante. Les premières douleurs commencèrent 8 ans avant sa mort, car le Très-Haut voulut qu’il soit soumis à cette loi de la souffrance si bénéfique, si bienfaisante pour le salut de l’âme des pauvres pêcheurs que nous sommes.

Bientôt le saint patriarche dut rester allongé, et, pour subvenir aux besoins de la Sainte Famille, Marie, toute animée d’une force nouvelle, reprit les travaux de couture et de broderie qui lui avaient si bien servis en Egypte. Avec l’aide de celle-là qui avait gardé la maison, elle organisa un système de commandes-livraisons qui bientôt fonctionna à merveille. Les 3 dernières années de Joseph furent très douloureuses, mais aussi illuminées par la présence chantante des Anges, qui d’ailleurs, prenaient en charge l’atelier de Marie, trop occupée à soigner son saint époux. Ses ouvrages se multipliaient entre ses mains.

Le bienheureux Joseph mourut à 60 ans et quelques jours, alors que Marie avait 41 ans et 6 mois, et son divin Fils un peu plus de 26 ans. Suit un long panégyrique sur les vertus de Joseph.

 

Pendant les 18 ans qui séparent le débat avec les Docteurs de la Loi au Temple de Jérusalem, du début de sa prédication – 12+18 = 30 ans – Jésus s’employa à enseigner à sa Sainte Mère les mystères de ce qui devait devenir sa Sainte Eglise. Tout lui fut longuement expliqué : les 10 commandements de Moïse, ceux de la nouvelle loi, les sacrements, leur utilité, ce que les hommes en feraient[3], les vertus théologales, etc. etc. etc.

Le but poursuivi et atteint par Jésus : faire de sa Mère son double en toutes connaissances, la rendre capable de lui suppléer après sa mort sur la Croix, de e remplacer auprès de ses premiers apôtres. Ce chapitre est très important, car Marie d’Agréda y consacre 170 pages.

Après la mort de Joseph, l’Homme-Dieu et sa Sainte Mère ne mangèrent plus qu’une fois par jour, vers le soir, et très frugalement. Les Anges, sous une forme humaine, intervenaient fréquemment, malgré la volonté de Marie. Ce sont eux qui balayaient le sol, lavaient la vaisselle, et commençaient à faire à la cuisine ce que la Sainte Femme envisageait, comme préparer et faire cuire un poisson, par exemple. 

Jésus, alors âgé de 27 ans, ne put résister plus longtemps au désir qu’il avait de commencer à préparer les âmes à sa prédication. D’abord seul, puis accompagné de sa Sainte Mère, il se mit à parcourir les bourgades autour de Nazareth, annonçant la venue prochaine de celui que l’on attendait depuis si longtemps : le Messie. Ainsi pendant 3 ans…

Sans faire de miracles, ni démonstrations éclatantes, il touchait les cœurs par des grâces secrètes.  De son côté, Marie s’adressait aux femmes avec les mêmes résultats. C’étaient les pauvres et les malades qui en retiraient le plus grand bien, certains se voyant même guéris secrètement.[4]

Dans ces voyages sans confort et sans argent, les Anges leur furent d’un grand secours, tant pour leur nourriture que pour les protéger des rigueurs du temps. Marie dut aussi mendier.

 



[1] P 117.

[2] P 118.

[3] Jésus prévient : « Malheur à ceux qui profaneront mes sacrements, notamment celui de l’Eucharistie, par des communions sacrilèges, ou des messes noires. »

[4] P 197.

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La Cité Mystique de Dieu, par Marie de Jésus d’Agréda
  • Résumé de cet ouvrage de 3000 pages réalisé par mon père, Henri David, et achevé le 20 mars 2003. Le lendemain, il entrait à l'hôpital, où lui fut diagnostiqué un cancer du pancréas, et il mourut 3 semaines plus tard, le 10 avril 2003. Il y a 10 ans déjà!
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