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La Cité Mystique de Dieu, par Marie de Jésus d’Agréda
27 mars 2013

Avant-propos

Marie Coronel est née en 1602. Elle appartenait à une famille de petite noblesse. Dès l’âge de 12 ans, elle manifesta le désir de se faire religieuse. Cela s’arrangea très bien, car en 1618, sa mère Catherine eut une vision : son château familial transformé en couvent. Message reçu : toute la famille, le père, la mère, les deux fils et les deux filles prennent l’habit religieux, les unes au château devenu couvent, les autres dans un monastère franciscain. Cas unique dans l’histoire !

Laissons le reste de la famille et intéressons-nous à Marie. Très vite, elle se distingue par sa grande ferveur, son humilité, son obéissance qui lui valent des grâces spéciales, qui se traduisent par des manifestations surnaturelles : en extase devant l’autel, ses compagnes la trouvent en lévitation. On la voit aussi en deux endroits à la fois, etc.

A 25 ans, elle est promue abbesse du couvent-château et le restera, sans cesse réélue, tant sa vie religieuse est exemplaire. En 1627, elle a une vision dans laquelle le Christ lui demande d’écrire, avec l’aide de 6 anges, l’histoire de la vie de la vierge Marie. Elle s’en juge complètement incapable et indigne d’une telle tâche et elle va résister pendant 10 ans, malgré les visites régulières des Anges qui lui demandent de se mettre au travail. Finalement, avec l’accord de son confesseur, le Père franciscain André de la Torre, elle se met au travail. Il lui a fallu 15 ans pour écrire, sous la dictée des Anges, les 3000 pages de la CIUTAD de DIOS, en espagnol forcément.

Quand ce fut terminé, le Roi d’Espagne, Philippe IV, qui entretenait avec Marie une correspondance suivie, lui en demanda une copie. Tout le couvent se mit au travail et le Roi reçut sa copie. C’est alors que le nouveau confesseur du couvent, jugeant déplacé qu ‘une " femme d'église" se soit si longtemps employée à plagier "le travail des théologiens", lui ordonne de tout brûler. Humble et obéissante, Marie voit partir en cendres les 3000 pages. Ses Anges lui ont donné leur accord.

Quelques semaines plus tard, un nouveau confesseur, le Père franciscain André de Fuenmajer, lui ordonne de tout recommencer. Sans sourciller, toujours humble et obéissante, Marie se remet au travail avec 8 anges cette fois, les 2 derniers étant très supérieurs aux 6 autres. En 10 ans, les 3000 pages étaient terminées.

Dans son livre "Enquête sur l'existence des anges gardiens"[1], Pierre Jovanovic signale que cette deuxième édition se révéla identique à celle que le Roi avait reçu. On comprend pourquoi les Anges avaient donné leur accord à Marie pour brûler la 1ère version. Ils voulaient ainsi démontrer l'origine céleste de ces pages, certains qu'ils étaient de les re-dicter à Marie, comme la 1ère fois.

La Mère Marie de Jésus mourut le 24 mai 1665, soit 3 ans après avoir achevé la nouvelle Cité de dieu. Déjà vénérée comme une sainte de son vivant, son corps fut retrouvé intact deux ans après sa mort, ce qui impressionna fort le Roi d'Espagne.

Critiquée au début par les théologiens, vexés d'avoir été ainsi "dépassés" sur leur terrain par une femme, fut-elle une supérieure de couvent, et même interdite par le Pape Innocent XI, l'œuvre de Marie d'Agréda a été autorisée et finalement recommandée en 1729 par le Pape Benoît XIII.

La cité mystique de Dieu a été traduite dans toutes les langues et sans cesse rééditée. La traduction française,  dont sont extraites les pages suivantes, est l'œuvre du Père Thomas CROSET, parue en 1715 à Bruxelles.

La cité mystique de Dieu est parue en 3 tomes 10.5 X15cm

Tome 1: Avertissement – Approbations – Introduction: en 325 pages.

Vie de Marie jusqu'à l'âge de 15 ans:                                                           1283 pages

Tome 2: Marie, de l'âge de 15 ans à la Passion du Christ                           1258 pages

Tome 3: De la Passion à la mort de Marie.                                                 1260 pages

                                                           Soit un total de:                                  3801 pages.

N.B. Chaque tome comporte 2 parties de 600 pages environ.

 

 

Avant propos.

          

DSC00654

 Pierre Jovanovic a consacré 7 pages à Marie d'Agréda dans son ouvrage sur les anges gardiens. Je me suis procuré et ai lu les 3800 pages de la CITE MYSTIQUE DE DIEU, et j'en suis sorti ému, admiratif, souvent émerveillé et aussi bouleversé par le récit détaillé de la Passion –251 pages que j'ai condensées en 6 pleines pages- tant cette sublîme histoire est pleine de faits étonnants et inconnus, voir merveilleux car les Anges sont omniprésents dans la vie de la mère de Jésus. On y trouve aussi Lucifer, souvent très bavard.

Très peu de gens connaissent cette histoire et c'est infiniment dommage, car si j'avais un classement à faire, je le placerais en 2ème position, juste après la Sainte Bible, avant les Evangiles, tellement elle leur est supérieure. En effet, qui mieux que sa Sainte Mère pouvait raconter la vie de son Divin Fils, et la naissance et les 1ères années de l'Eglise Nouvelle dont elle a été l'inspiratrice éclairée. J'ai voulu remédier à cette carence. Je me suis mis au travail et en voilà le résultat.

                                                                                              Henri-Yves DAVID

 

 

 

 

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[1] 508 pages, "J'AI LU", Ed. FILIPACCHI. PARIS 1995

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Commentaires
E
Merci beaucoup de nous donner la possibilité de lire ces récits qui sont de la plus grande importance pour nourrir notre vie chrétienne et notre foi avec richesse.
J
bonjour Joelle<br /> <br /> merci de votre réponse, peut etre y à t'il un moyen plus simple que de taper le texte entier, le scanner par exemple.<br /> <br /> encore merci et à bientôt.<br /> <br /> Jean
J
bonjour<br /> <br /> je suis vraiment interressé par le résumé du livre, avant de me lancer dans la lecture du livre car 3800 pages , ça me fais un peu peur.<br /> <br /> cordialement
La Cité Mystique de Dieu, par Marie de Jésus d’Agréda
  • Résumé de cet ouvrage de 3000 pages réalisé par mon père, Henri David, et achevé le 20 mars 2003. Le lendemain, il entrait à l'hôpital, où lui fut diagnostiqué un cancer du pancréas, et il mourut 3 semaines plus tard, le 10 avril 2003. Il y a 10 ans déjà!
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